Aucun texte ne vient dater les origines de cette église paroissiale, simple cure dont le nom a changé au fils du temps et de ses rattachements successifs. De St Germain « du Bandiat » elle est devenue de « Marthon » puis de « Montbron ».
Cette église semble avoir conservé des éléments du XIe siècle, comme le mur sud de sa nef avec une ancienne porte bouchée. La nef n’aurait alors été que charpentée puis voûtée après coup, dans la seconde moitié du XIIe siècle. La travée sous clocher et l’abside semblent avoir été construites lors d’une même campagne. Les arcs légèrement brisés et la coupole sur pendentif évoquent le deuxième quart ou le milieu de XIIe siècle.
Des peintures murales ont été découvertes en 2007 et 2009 lors de sa restauration, la danse macabre en grisaille, dans l’abside un grand Saint Pierre accompagné d’un autre saint non identifié.
Elle est située en face de l’église.
Elle fut le presbytère, desservie par un escalier extérieur surmonté d’un auvent.
Elle date du début XVIIIe.
Au-dessus de la porte d’entrée se trouve une « arme parlante » : un coq et une poule. C’est la bonne qui avait demandé l’écuyer en mariage.
Sur le toit du pigeonnier se trouve une potiche renversée, on dit qu’une pièce d’or s’y trouve. On retrouve la même potiche sur le toit du pigeonnier du logis de la Brande.
Cette maison date du XVIe – XVIIIe siècle. Sur le linteau de la porte d’entrée se trouve une date 1610, sur la façade en haut de cette porte une figurine de Saint Georges. Le dallage de la maison date de la renaissance et ressemble à celui de l’église. Les pierres entourant la fenêtre sont de la même époque. Dans une pièce un dallage en galets. Une queue d’évier se trouve en façade, on peut en voir plusieurs dans le bourg.
Maison du XVIe siècle avec four à pain.
Du couvent à l’ancienne mare c’est la partie la plus ancienne de St Germain de Montbron. Les murs en arrondis sont caractéristiques du Moyen-âge.
Dans plusieurs villages des maisons de maître ou des logis témoignent de l’histoire.